Selon France Travail, les intentions d’embauche devraient reculer de 12,5 % en 2025, une baisse généralisée à tous les secteurs et toutes les régions. Le climat économique reste incertain, et les entreprises freinent leurs recrutements. Pourtant, un secteur fait figure d’exception : le sanitaire et social. Malgré la tendance, les besoins en personnel y restent élevés. Les services à la personne continuent de recruter, mais non sans mal, tant les profils qualifiés sont difficiles à trouver. Quelles sont les intentions d’embauche en 2025 ? Toutes les réponses dans cet article.

En 2025, les entreprises françaises semblent aborder leurs recrutements avec une prudence accrue. D’après les dernières données de France Travail, les projets d’embauche enregistrent un net recul : 2,4 millions sont annoncés cette année, soit une baisse de 12,5 % par rapport à 2024. Ce ralentissement s’inscrit dans un contexte économique tendu, marqué par une inflation persistante, la hausse des coûts de production, une consommation en berne et une instabilité géopolitique qui pousse à la retenue.

Mais cette baisse ne signifie pas la fin des difficultés de recrutement. Bien au contraire. Un poste sur deux reste perçu comme difficile à pourvoir, preuve que les tensions persistent malgré le fléchissement du volume global. Cette année encore, les entreprises peinent à trouver des profils adaptés, en particulier dans certains métiers en tension. Il faut cependant noter une timide amélioration : les recrutements jugés « difficiles » reculent légèrement par rapport à l’année précédente.

Les plus petites structures sont les premières à freiner leurs intentions. Moins de TPE et PME envisagent de recruter, avec une baisse particulièrement marquée chez les entreprises de moins de 50 salariés. À l’inverse, les grands groupes tiennent bon, portés par une organisation plus résiliente et une capacité d’anticipation plus développée.

Enfin, les services continuent de représenter la majorité des projets d’embauche. Les activités tournées vers les particuliers restent les plus dynamiques, malgré un recul notable. Le secteur industriel et la construction, quant à eux, affichent des baisses plus marquées.

Ce début d’année confirme que le marché du travail reste tendu, même dans un contexte de ralentissement global. Recruter, aujourd’hui, demeure un exercice complexe, exigeant et stratégique.

En 2025, malgré une baisse générale des intentions d’embauche, certains métiers restent très demandés. Selon l’enquête « Besoins en main-d’œuvre » de France Travail, voici une liste de métiers les plus demandés en 2025 :

  • serveurs de cafés et restaurants ;
  • aides de cuisine ;
  • agriculteurs ;
  • viticulteurs ;
  • agents d’entretien ; 
  • aides à domicile ;
  • cuisiniers ;  
  • employés de libre-service ;
  • employés de l’hôtellerie ;  
  • artistes (musique, danse, spectacles) ;  
  • infirmiers et sages-femmes,
  • personnels de ménage chez des particuliers ;
  • vendeurs en produits alimentaires ;
  • magasiniers et préparateurs de commandes peu qualifiés ;
  • jardiniers des espaces verts et naturels,
  • agents d’accueil et d’information.

Cette demande s’explique par des besoins structurels dans des secteurs essentiels tels que la santé, l’agriculture, la logistique et les services à la personne. Par exemple, le vieillissement de la population accroît la nécessité d’aides à domicile et d’infirmiers, tandis que la reprise du secteur de la restauration maintient une forte demande de serveurs et de cuisiniers. De même, l’essor du commerce en ligne stimule les recrutements de magasiniers et de préparateurs de commandes.​

Malgré une baisse globale des intentions d’embauche, ces métiers continuent de recruter activement, reflétant les besoins fondamentaux de la société française en 2025.​

Néanmoins, dans ce climat économique tendu, le secteur du médico-social continue de recruter. En effet,  les besoins y sont constants, parfois même en hausse, notamment dans les métiers d’accompagnement : infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de vie, éducateurs spécialisés… Autant de fonctions devenues indispensables face au vieillissement de la population et à l’augmentation des situations de dépendance. Dans certains territoires, les structures peinent à suivre la cadence tant la demande est forte.

Mais cette demande ne se traduit pas forcément par des recrutements effectifs. Le secteur est en tension permanente : près de 60 % des embauches prévues sont jugées difficiles à réaliser. Et pour cause : les conditions de travail, souvent exigeantes, peinent à séduire : horaires morcelés, fatigue physique, charge émotionnelle importante, sont autant d’éléments qui freinent les vocations. Le manque de reconnaissance – sociale comme salariale – reste aussi un frein majeur, malgré les quelques avancées obtenues récemment.

Le paradoxe est frappant : ces métiers sont indispensables, ils touchent au cœur du lien social, et pourtant, ils peinent à attirer. Les besoins sont là, bien réels, mais les réponses tardent à suivre, faute de conditions à la hauteur de l’engagement qu’ils requièrent.

Dans les Hauts-de-France, le marché de l’emploi évolue au rythme des mutations économiques et sociales qui traversent la région. Terre industrielle par excellence, le territoire affiche des besoins en main-d’œuvre bien réels, même si les dynamiques varient selon les zones. À Maubeuge comme à Valenciennes, on retrouve une volonté affirmée de relancer l’activité économique tout en répondant aux besoins croissants de certaines filières.

À Maubeuge, par exemple, les secteurs de l’agroalimentaire, de la logistique et de la métallurgie restent des piliers de l’emploi local. Mais au-delà des grandes filières, ce sont aussi les services à la personne, les métiers du bâtiment ou encore les fonctions support qui cherchent activement à recruter. Les entreprises font régulièrement appel à des cabinets de recrutement à Maubeuge pour identifier des profils qualifiés, capables de s’adapter aux spécificités locales. Malgré un bassin d’emploi actif, les difficultés de recrutement persistent, notamment sur les postes techniques et les métiers en tension.

Valenciennes, de son côté, conserve son image de pôle industriel dynamique, notamment dans l’automobile et le ferroviaire. L’implantation de nouvelles entreprises et les projets d’infrastructure, comme le développement du tramway, stimulent l’économie locale. Là aussi, les besoins sont là, et les offres d’emploi à Valenciennes ne manquent pas. Les cabinets de recrutement à Valenciennes sont mobilisés pour accompagner cette transformation et répondre à la pénurie de certains profils, notamment dans les métiers techniques, le tertiaire spécialisé et la santé.

Dans ces deux villes, l’emploi évolue, porté par un tissu économique résilient, mais aussi freiné par des problématiques structurelles bien connues : inadéquation entre l’offre et la demande, mobilité des candidats, difficultés de fidélisation… C’est tout l’enjeu des années à venir : concilier attractivité du territoire et réponses concrètes aux attentes des recruteurs comme des candidats.

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Sources : Journal des entreprises ; Parlons RH ; Aladom ; Insee ;

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